






C’est un 8 mars en plein mouvement de grève contre la réforme des retraites
qui s’annonce. Après plusieurs journées de grève massives mais insuffisantes
pour faire plier le gouvernement, il s’agit aujourd’hui d’organiser toute cette colère pour renforcer le rapport de force. Alors que la perspective d’une grève reconductible à compter du 7 mars s’installe dans le paysage, le 8 mars nous offre l’opportunité de construire une grève féministe massive. La grève féministe est un moyen pour nous, les femmes, de manifester notre solidarité et notre force en faisant grève, en débrayant et en agissant ensemble. Les revendications de la grève féministe sont multiples, allant de la réforme des retraites dont on ne peut nier la dimension patriarcale, à l’augmentation des salaires en passant par la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Cette journée sera également l’occasion de manifester en solidarité avec les
femmes du monde entier. Le choix de l’heure, soit 15h40, est symbolique pour rappeler les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Parce que nous les femmes nous sommes les premières de corvées nous ne voulons pas d’une retraite amputée : que ce soit à Fontenay comme partout, Il nous appartient de montrer, au gouvernement que nous sommes fortes, nous sommes fières, féministes et radicales et en colère !





✅ POUR EN FINIR AVEC LES IDÉES REÇUES SUR LE NUCLÉAIRE
Le nucléaire n’est pas synonyme de progrès ni d’indépendance : c’est le passage au 100% d’énergies renouvelables qui est le défi technique de l’avenir pour mettre en œuvre la nécessaire bifurcation écologique !
➡️ Retrouvez l’interview de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet : https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-jean-luc-melenchon-eviter-le-black-out-nucleaire-4073754










Retrouvez l’interview de Jean-Luc Mélenchon dans les journaux du groupe Centre France





Alors que l’année 2023 débute, et alors qu’il est d’usage de souhaiter nos meilleurs vœux, comment ne pas être inquiet·es face aux réformes du gouvernement ?
Depuis le 1er janvier 2023, Fontenay, comme de nombreuses collectivités qui appliquaient un régime dérogatoire de temps de travail au bénéfice de leurs agents, doit faire travailler ses agent.e.s 1607 heures. C’est une mesure injuste e régression sociale. Selon la Cour des comptes, sa mise en œuvre représente au niveau national une suppression moyenne de 57000 postes à temps complet dans la fonction publique territoriale. Pour ceux qui restent en poste, c’est jusqu’à 12 jours de congés supprimés. La municipalité de Fontenay a lutté contre l’application de cette mesure jusqu’au conseil d’État, en vain. Pour ne pas léser ses agents, elle a mis en place des jours de compensations pour limiter la casse. Attachés à un service public de qualité, continuons la bataille juridique contre ces réformes anti-sociales. Malheureusement, elles continuent. E. Macron s’obstine à aggraver nos conditions de vie en voulant imposer le recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans. Cela ne répond à aucune nécessité économique ! Nous nous opposons totalement à cette réforme injustifiée et inefficace, rejetée par une majorité de nos concitoyen.ne.s et toutes les organisations syndicales de salarié.e.s. Alors pour 2023, on vous souhaite la force de continuer, ensemble, à lutter et résister contre les réformes injustes de régression de nos droits.



